L’art est, pour Gilles Lozac’h, un souffle, qui lui permet de transcender son quotidien, et de retrouver les sensation qu’il éprouvait, lorsqu’il vivait au bord de la mer et traversait, sur sa planche à voile, la baie des Moutiers en Retz, de long en large, par tous les temps.
Dans ses toiles et dessins, il s’est créé un monde très graphique et coloré, à partir de formes géométriques simples, qui, assemblées, donnent vie à des êtres qui nous semblent familiers.
Ces Family Trees, comme il les appelle, ne sont pourtant pas de notre famille, peut-être de celles de Takashi Murakami ou Keith Haring, en cousinage éloigné, mais bien de la sienne.
Ces êtres polymorphes, nous ne les avons jamais rencontrés auparavant, et pourtant nous nous attachons à eux et avons envie de vivre avec eux.
Le mystère, dans son travail, est dans cette impression de proximité de l’incarnation ; ce qui donne à son œuvre, en devenir, une densité surprenante, pleine de promesses pour l’avenir.